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Archives pour avril 2009
17-04-2009
Le Maroc risque la pagaille
le Maroc a risqué la pagaille. Des grèves des moyens de transports ont figé le mouvement dans les veines du pays.
A l’origine un ministre,polytechnicien ,jeune et gourmand. Il faut dire que ces polytechniques n’engendent pour nous que des catastrophes. Ces technocrates , qui dans la plupart des cas , illustrent la médiocrité, La médiocrité nous tue.
Ce garçon gaté a voulu soulager nos souffrances générées par les accidents de la circulation , c’est dire par des chauffards qui ne respectent pas le code de la route. Or les règles fondamentales d’une approche réellement réaliste et participative sont absentes. Il est de notoréité publique que l’état des route au maroc est déplorable. En ces moments mêmes , cet état cause beaucoup d’incidents désagréables aux coureurs qui participent au tour du Maroc. Les comportements amoraux des policiers et des gendarmes ne sont pas à démontrer. Tu glisses un billet de banque et tu files même avec des stupéfiants ou des cadavres à bord . C’est la vérité. En plus , le métier de chauffeur au Maroc ne permet guère de gagner de quoi subvenir aux besoins élementaires. Et le comble de l’ironie c’est que les autorisations du transport sont des cadeaux que l’état fait pour ses bien aimés. Ces derniers sont chez eux et les autres doivent travailler d’arrache pied pour les payer…
Prenons l’exemple d’un petit taxi, le propriétaire doit négocier l’autorisation moyennant quelques 5000DH qu’il doit verser au bien aimé de l’état en plus d’une somme /cadeau sous la table de queques milllions de centimes. Ce propriétaire doit chercher au moins deux chauffeurs pour assumer la tâche. ces derniers doivent lui rembourser quelques500Dh quotidiennement et se réserver le reste , bien sûr pour entretenir leur famille, payer le loyer … C’est inconcevable. Imaginons la psychologie d’un chauffeur .Le stress le ronge et le désespoir l’étouffe. Je conduis, tu achètes la voiture ,IL se la coule en douceur.
Notre ministre comme ses semblables
qui cherchent des bouc émissaires, veulent faire fleurir davantage la corruption ,anéantissent la citoyenneté.. D’ailleurs le ministre de l’Education a fait la même chose,pour lui le responsable de la détérioration de l’école ce sont les enseignants
. Il a élaboré une grille d’évaluation et l’a confiée aux proviseurs ,aux inspecteurs et autres adminitrateurs de l’Education… Comme si ces responsables ne sont pour rien dans l’affaire. Le corps enseignant a lui aussi ses magnats
,l’argent circule à flot. Il y a une aristocratie d’enseignants qui gagnent des millions par mosi et se partage le gateau avec ces responsables. Les cours du soir, un sal boulot qui se pratique au vu et au su des responsables est largement approuvé, parainné parfois partagé…là aussi on se joue du stress des parents , de leur crainte…. et il ya , bien entendu , les prolétaire, les militants pour une école garante de l’avenir de la nation… Ces types là sont matés et c’est à eux qu’on veut appliquer l’évaluation pour les réprimer et les paupériser davantage…. Les fonctionnaires
de l’intérieurse sont vus leurs salaires grossir au momentù les enseignants grognaient…
La Médiocrité a atteint des proportions redoutables au Maroc , quant l ‘EN du foot encaisse des défaites à domicile , la faute c’est aux joueurs…Quand l’enseignenmnt trébuche , ce sont les enseignants qu’on accuse, quand les accidents augmentent ; c’est aux chauffeurs qu’il faut s’en prendre… N’est ce pas là la médiocrité et l’abus du pouvoir….????????????????????????????????????????????????????????????……..
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06-04-2009
Ainsi va le Maroc
Il y a plus d’un mois que je n’ai rien apporté à ce blog. Je suis un peu dégouté et désespéré. Car je me dis à quoi bon tracer des mots quand l’écart devient de plus en plus grand entre l’être et le monde, entre le sujet et l’objet. Même le monde est tourbillonné étant donné cette incertitude qui plane au-dessus de son âme et se pointe méchamment dans son horizon.
Dans un pays comme le mien, un Maroc qui peine pour ajuster ses gestes en vue de se faire remorquer , de vivre ou plutôt de survivre, les paroles n’ont d’effet que lorsqu’elles sont tranchantes. Or les faire trancher n’est pas à la portée de tout le monde. Car ce qu’on redoute le plus, c’est la dégringolade. Le plus souvent, on nous arrache la maigre pitance qu’on a entre les mains et on nous met dans l’obligation de nous la rapproprier.
On se pose souvent au Maroc la question suivante : avançons-nous ou non ?
C’est une réelle problématique : on avance dans des sens et on recule dans d’autres. Au point où on est, la responsabilité est partagée. La médiocrité épousant le plus souvent l’hypocrisie freinent toute avancée.
Sur le plan des libertés publiques, le progrès est indéniable or l’aménagement de ces espaces conquis reste à désirer. Certains y ont élu domicile et ont oublié qu’il s’agit là d’une propriété du peuple qui doit être appelé à les occuper pour les exploiter . Le peuple est écrasé par la misère, il n’en a rien à faire. Il faut que ces espaces soient pour lui un tremplin vers l’acquisition de certains droits fondamentaux tels le travail et la dignité. Il faut tout orienter de façon à soulager les maux. Or la politique c’est autre chose que la charité. Et c’est là le maillon qui manque…Les associations des droits de l’homme ainsi que certains partis politiques réclament des réformes politiques fondamentales afin de lever l’opacité et déterminer les responsabilités or le petit peuple est incapable de barrer le chemin à un petit responsable qui détourne des acquis ou des droits .
L’enjeu est dangereux car au moment où on appelle à ce que les institutions politiques soient réaménagées démocratiquement, le peuple fait l’école buissonnière de l’école de la démocratie. Il n’apprend que ce qui est antidémocratique et non démocratique.
Quand il y aura un scrutin populaire pour déterminer le type du système démocratique qu’on voudra , ce peuple fera le mauvais choix et il ne faut pas lui en vouloir. Les élites sont parties en éclat, la confiance dans le système , ses institutions ainsi que ses représentants est inexistante… Donc l’avancée est périlleuse. Il faut , à mon avis, faire attention car l’écart est grand entre l’activité politique et la réalité des gens
Je n’ai rien écrit pendant un mois car j’ai vu des choses écœurantes au cours des dernières inondations du Gharb. Moi-même j’ai subi des mesures arbitraires car je m’étais trenpé et j’avais cru que les choses ont changé…
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